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2 février 2011
1 février 2011
Hans Bellmer
Bellmer, surréaliste, ne traite pas simplement de l'acte sexuel en tant qu'acte d'amour, mais de tout ce qui est honteusement réprimé et de l'ordre de l'interdit et du tabou.
Freud, dans La Science des rêves remarque que "le rêve excelle à réunir les contraires et à les représenter en un seul objet." De la même manière, Hans Bellmer s'attache à fusionner différentes postures en un corps iréel et fantasmé.
"Le corps est comparable à une phrase qui vous inviterait à la désarticuler, pour que se recomposent, à travers une série d'anagrammes sans fin, ses contenus véritables."
Hans Bellmer, Petite Anatomie de l'Image p.45
"Si, au lieu de ne choisir que trois ou quatre moments d'un geste [...] on les additionne tous intégralement, et sous forme d'objet, il en résulte la synthèse visuelle des courbes et des surfaces le long desquelles se déplace chaque point du corps."
Hans Bellmer, Petite Anatomie de l'Image p.44
Cette décomposition et recomposition anatomique, impliquant tantôt la multiplication tantôt la disparition ou la migration de certains membres, forment une nouvelle image, née de l'excitation subjective et de la libre interprétation des pensées de l'artiste. Ses dessins témoignent donc de son imagination érotique troublante et nous font pénétrer un imaginaire voyeuriste et sans tabous. Le choc que l'on peut ressentir face à ces dessins vient du fait qu'il donne à voir les connexions inconscientes entre le corps et l'âme. En somme, il ne représente pas le corps de manière naturaliste, comme son écriture subtile et soignée peut le laisser croire, mais il traduit graphiquement des sensations et des fantasmes.
On assiste ici à une interpénétration du psychique et du physique.
Dans son livre, "Petite Anatomie de l'Image", il nous livre sa théorie selon laquelle l'expression délivrée de son but communicatif, est une forme de délivrance. La fabrication de ses images serait une fusion entre le réel et le virtuel, le permis et le défendu, résultant d'un conflit entre le désir et son interdiction, mélant ainsi le possible et l'impossible.
Il impose ainsi à l'image de la femme ses propres désirs et ses propres manipulations corporelles, comme un jardinier oblige le buis à vivre sous forme de boule, cône ou cube.
Freud, dans La Science des rêves remarque que "le rêve excelle à réunir les contraires et à les représenter en un seul objet." De la même manière, Hans Bellmer s'attache à fusionner différentes postures en un corps iréel et fantasmé.
"Le corps est comparable à une phrase qui vous inviterait à la désarticuler, pour que se recomposent, à travers une série d'anagrammes sans fin, ses contenus véritables."
Hans Bellmer, Petite Anatomie de l'Image p.45
"Si, au lieu de ne choisir que trois ou quatre moments d'un geste [...] on les additionne tous intégralement, et sous forme d'objet, il en résulte la synthèse visuelle des courbes et des surfaces le long desquelles se déplace chaque point du corps."
Hans Bellmer, Petite Anatomie de l'Image p.44
Cette décomposition et recomposition anatomique, impliquant tantôt la multiplication tantôt la disparition ou la migration de certains membres, forment une nouvelle image, née de l'excitation subjective et de la libre interprétation des pensées de l'artiste. Ses dessins témoignent donc de son imagination érotique troublante et nous font pénétrer un imaginaire voyeuriste et sans tabous. Le choc que l'on peut ressentir face à ces dessins vient du fait qu'il donne à voir les connexions inconscientes entre le corps et l'âme. En somme, il ne représente pas le corps de manière naturaliste, comme son écriture subtile et soignée peut le laisser croire, mais il traduit graphiquement des sensations et des fantasmes.
On assiste ici à une interpénétration du psychique et du physique.
Dans son livre, "Petite Anatomie de l'Image", il nous livre sa théorie selon laquelle l'expression délivrée de son but communicatif, est une forme de délivrance. La fabrication de ses images serait une fusion entre le réel et le virtuel, le permis et le défendu, résultant d'un conflit entre le désir et son interdiction, mélant ainsi le possible et l'impossible.
Il impose ainsi à l'image de la femme ses propres désirs et ses propres manipulations corporelles, comme un jardinier oblige le buis à vivre sous forme de boule, cône ou cube.
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