Et si l'objet s'altérait à la manière d'un corps ?
Les objets d'utilisation quotidienne, volontairement hygiénistes, nous éloignent de nos origines animales et de notre corps naturel au profit d'un corps social et d'une image civilisée. Ainsi nous mangeons avec des couverts plutôt qu'avec les doigts. De même, tous les défauts corporels et cutanés sont soigneusement dissimulés au quotidien pour offrir au yeux du monde une image parfaitement domestiquée.
Jusqu'où peut-on sociabiliser le coprs ? Que se passerait-il si les objets portaient des stygmates corporels ?
On retrouve ici des propriétés dérangeantes du corps humain sur des objets neutres destinés à être propres et sains. On inscrit alors ces objets du quotidien dans un registre troublant, mettant en valeur des altérations généralement dissimulées. Une mise en valeur de ces défauts honteux (croute, bouton, pilosité, plaie, etc.) provoque un dégout étrange.
Les objets d'utilisation quotidienne, volontairement hygiénistes, nous éloignent de nos origines animales et de notre corps naturel au profit d'un corps social et d'une image civilisée. Ainsi nous mangeons avec des couverts plutôt qu'avec les doigts. De même, tous les défauts corporels et cutanés sont soigneusement dissimulés au quotidien pour offrir au yeux du monde une image parfaitement domestiquée.
Jusqu'où peut-on sociabiliser le coprs ? Que se passerait-il si les objets portaient des stygmates corporels ?
On retrouve ici des propriétés dérangeantes du corps humain sur des objets neutres destinés à être propres et sains. On inscrit alors ces objets du quotidien dans un registre troublant, mettant en valeur des altérations généralement dissimulées. Une mise en valeur de ces défauts honteux (croute, bouton, pilosité, plaie, etc.) provoque un dégout étrange.
La cicatrisation
La pilosité
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